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Zakończone - 01:26
Jerzy Janowicz
4
3
0
0
0
David Ferrer
6
6
0
0
0
Janowicz
-
Ferrer
Score
1h47
Rendez-vous dès demain (lundi) pour le début des ATP Finals 2012 sur les bord de la Tamise à Londres. A suivre, Murray vs Berdych et Djokovic vs Tsonga.
1h45
Cette édition 2012 du Masters 1000 de Paris-Bercy s'achève donc sur la victoire d'un magnifique David Ferrer face au probable futur grand qu'est Jerzy Janowicz. Le tennis ne s'arrête pas pour autant.
1h43
Ferrer: "Merci à tout le monde, tout ceux qui rendent ce magnifique tournoi possible ici à Paris-Bercy"
1h43
Ferrer: "J'ai déjà 30 ans mais j'espère aussi pouvoir disputer une revanche un jour (ndlr: sourire vers Janowicz)."
1h41
Ferrer: "Avant tout je veux féliciter Jerzy qui est une joueur incroyable et je lui souhaite beaucoup de chance pour le futur"
1h40
Janowicz: "Ce tournoi va me donner beaucoup de confiance pour la saison prochaine. J'espère être un jour dans le Top 10 mondial"
1h39
Janowicz: "C'est une semaine incroyable, je n'aurais jamais pu imaginer être là il y a une semaine. Félicitations à David qui a juste été trop fort pour moi aujourd'hui. J'espère juste avoir un jour ma revanche en finale (ndlr: sourire en direction de Ferrer)."
1h37
Les deux joueurs viennent de recevoir leur trophée.
1h37
Pour Jerzy Janowicz, c'est tout de même une semaine de rêve qui s'achève. Issu des qualifications, le Polonais de 21 ans a réalisé un parcours incroyable dominant Cilic, Murray, Tipsarevic puis Simon pour se hisser en finale. Il en récoltera les fruits dès lundi en passant de la 69ème à la 27ème place mondiale.
1h32
Dès ce soir, il prendra la direction de Londres pour aller y disputer, en compagnie des autres 7 meilleurs joueurs de la saison, les ATP Finals dans l'enceinte de l'O2 Arena.
1h31
David Ferrer succède à Roger Federer au palmarès du tournoi et s'adjuge, à 30 ans, le titre le plus important de sa carrière.
1h25
Jeu, set et match Ferrer !
1h25
Drugi set
1h25
3
-
6
4-6 3-6
+
1h25
40-0, le coup droit de Janowicz termine dans le filet, trois balles de sacre pour Ferrer !
1h24
30-0, service gagnant de Ferrer
1h24
15-0, le coup droit de Ferrer accroche la ligne, le Hawk-Eye confirme
1h23
Jeu Janowicz ! Sur un coup droit court décroisé gagnant, le jeune Polonais oblige Ferrer à servir pour le titre.
1h23
3
-
5
4-6 3-5
+
1h22
40-30, ace de Janowicz
1h22
30-30, Janowicz sous pression
1h20
Janowicz au service pour rester dans le match et continuer de rêver au titre.
1h18
Jeu blanc pour Ferrer ! L'Espagnol n'est plus qu'à un petit jeu de remporter son premier Masters 1000.
1h18
2
-
5
4-6 2-5
+
1h18
40-0, Ferrer déroule sur sa mise en jeu
1h17
L'Espagnol vient peut-être de faire une différence définitive dans cette partie.
1h17
Break pour Ferrer ! Double faute de Janowicz dont le service accroche la bande du filet et sort.
1h16
2
-
4
4-6 2-4
+
1h16
30-40, quelle volée de Janowicz pour écarter la seconde ! Une amortie parfaite !
1h15
15-40, la première est écartée sur une faute de Ferrer
1h14
0-40, trois balles de break pour Ferrer
1h11
Jeu Ferrer ! L'Espagnol parvient finalement à tenir son engagement en concluant sur un ace. Voilà le genre de jeu qui pourrait faire la différence dans cette deuxième manche.
1h10
2
-
3
4-6 2-3
+
1h10
A-40, Janowicz prend l'acsendant mais son attaque de coup droit échoue dans le filet
1h09
40-40, quel échange entre les deux hommes et c'est Janowicz qui voit finalement son attaque de revers long de ligne terminer dans le couloir
1h08
40-A, quel retour de Janowicz et nouvelle balle de break
1h08
40-40, Ferrer a bien du mal à s'en sortir dans ce jeu
1h07
A-40, avantage Ferrer sur un coup droit trop long de Janowicz
1h06
40-40, revers court croisé gagnant de Janowicz
1h06
A-40, et un service gagnant maintenant pour s'offrir une balle de jeu
1h05
40-40, ace de Ferrer
1h05
40-A, balle de break pour Janowicz sur un magnique coup droit gagnant tout en toucher. C'est beau !
1h02
Et le débreak de Ferrer ! Le coup droit de Janowicz termine dans le couloir et l'Espagnol recolle immédiatement.
1h01
2
-
2
4-6 2-2
+
1h01
40-A, la deuxième balle de Janowicz accroche la bande et sort, double faute et donc nouvelle balle de débreak.
1h00
40-40, le revers d'attaque de Janowicz échoue dans le couloir
0h59
A-40, service gagnant de Janowicz
0h59
40-40, amortie de Janowicz mais Ferrer est dessus et fait la différence
0h58
A-40, coup droit gagnant de Janowicz qui s'offre une balle de jeu.
0h57
40-40, balle de break magnifiquement sauvé. Une deuxième balle kickée suivie au filet, c'est propre et solide mentalement
0h56
30-40, balle de débreak pour Ferrer
0h52
Et le break de Janowicz ! Jugeant la balle de Ferrer faute, le Polonais s'arrête en plein échange et demande le Hawk-Eye (arbitrage vidéo). Il a raison, la balle est dehors d'un demi-millimètre. Quel oeil !
0h51
2
-
1
4-6 2-1
+
0h50
40-A, énorme revers de Janowicz et balle de break pour le Polonais
0h50
40-40, deuxième égalité sur le service de Ferrer
0h46
1
-
1
4-6 1-1
+
0h46
Jeu Janowicz ! Mené 0-30, le Polonais tient bon et aligne quatre énormes service pour tenir sa mise en jeu et revenir à hauteur de Ferrer.
0h45
40-30, et un nouvel ace, service slicé imparable
0h44
30-30, suivi d'un service gagnant sur deuxième balle
0h44
15-30, ace de Janowicz
0h44
0-30, attention pour Janowicz déjà en difficulté au service
0h42
Jeu blanc pour Ferrer qui enchaîne parfaitement après avoir remporté le premier set.
0h42
0
-
1
4-6 0-1
+
0h41
Ferrer au service pour entamer la deuxième manche.
0h41
Janowicz l'a cependant prouvé face à Murray puis Tipsarevic, il est capable de réagir.
0h40
Ferrer remporte ce premier set sans l'avoir réellement dominé. Un peu au dessus de son adversaire dans l'échange, l'Espagnol s'est surtout montré plus réaliste en convertissant 1 des 2 balles de break qu'il a obtenu alors que Janowicz n'est pas parvenu à convertir la sienne. Comme on pouvait s'y attendre, c'est mentalement que la différence s'est faite.
0h38
Jeu et premier set Ferrer ! La deuxième est la bonne pour Ferrer qui remporte la première manche sur un coup droit trop long de Janowicz.
0h37
Set 1
0h37
4
-
6
4-6
+
0h37
40-A, coup droit dans le filet pour Janowicz et nouvelle balle de set pour Ferrer
0h36
40-40, ace de Janowicz qui ne flanche pas, égalité !
0h36
30-40, Ferrer s'arrête de jouer en plein échange pour demander le challenge. Il a raison, la balle est faute d'un millimètre, balle de break pour l'Espagnol.
0h35
Et la première qui ne passe pas
0h34
30-30, attention, cette fois c'est Janowicz qui se retrouve accroché sur son service
0h32
Jeu Ferrer. Deux fautes directes de Janowicz permettent à Ferrer de finalement tenir son service après avoir dû écarter la première balle de break de cette finale.
0h31
4
-
5
4-5
+
0h30
40-40, le revers de Ferrer échoue dans le filet
0h29
A-40, Service gagnant de Ferrer
0h29
40-40, Janowicz force trop sa frappe en coup droit, c'est dans le bas du filet
0h29
30-40, Janowicz tient bien l'échange et pousse Ferrer à la faute. La première balle de break de cette finale est pour le jeune Polonais
0h28
30-30, Ferrer accroché pour la première fois sur son service
0h27
Jeu blanc de Janowicz pour répondre à celui de Ferrer. Et quel point pour conclure ! Un gros coup droit long de ligne suivi d'un amorti de coup droit avant de pousser la balle dans le court laissé vide par Ferrer.
0h24
4
-
4
4-4
+
0h23
Jeu blanc pour Ferrer. D'un côté comme de l'autre, aucune faille au service jusque-là. C'est un véritable bras de fer qui s'engage entre les deux hommes et c'est probablement au niveau mental que la différence va se faire.
0h20
3
-
4
3-4
+
0h19
Le service de Janowicz continue de faire des ravages et le Polonais recolle sans souci.
0h18
3
-
3
3-3
+
0h16
Aucun problème pour Ferrer malgré un point perdu sur une magnique volée amortie rétro de Janowicz. Le numéro 5 mondial est toujours devant au tableau d'affichage.
0h15
2
-
3
2-3
+
0h12
Janowicz tient facilement son service et recolle sans se faire de frayeur.
0h12
2
-
2
2-2
+
0h06
Pas de problème pour Ferrer sur sa mise en jeu. L'Espagnol ne concède qu'un petit point et continue de faire la course en tête.
0h05
1
-
2
1-2
+
0h04
Janowicz se ressaisit bien après sa double faute initiale et aligne quatre grosses premières pour finir par conclure le jeu d'une magnifique amortie gagnante. Le Polonais est bien rentrée dans la partie, le match est lancé !
0h03
1
-
1
1-1
+
0h01
Une double faute pour débuter.
0h00
Janowicz au service. Voyons si le Polonais va parvenir à gérer la pression liée à ce match.
0h00
0
-
1
0-1
+
0h00
Jeu blanc pour Ferrer qui rentre parfaitement dans cette finale.
-
C'est parti sur le Central, Ferrer au service pour entamer cette finale !
-
Jerzy Janowicz et David Ferrer ont fait leur entrée sur le court et sont actuellement à l'échauffement. L'Espagnol a gagné le tirage au sort et a choisi de commencer au service.
-
Bonjour à tous et bienvenue sur le Court Central du Palais Omnisport de Paris Bercy pour vivre cette finale du BNP Paribas Masters 2012.
Jeu de service
Break
Inconnu
Latest flashs flash
Dimitrov en mode survivant à Rome ! Grigor Dimitrov vient de recoller, au terme d’un jeu décisif de folie, à une manche partout face à Taylor Fritz (2-6, 7-6 après près de 2h30 de jeu). Après une première manche où le Bulgare a trop mal commencé pour espérer quoi que ce soit, c’est au terme d’un bras de fer fou que le numéro 10 mondial a arraché un dernier set. Sauvant une balle de match, le joueur de 30 ans s’est complètement relancé et pourrait bien en profiter pour arracher son billet pour les quarts de finale. Auteur d’un très bon match, Fritz n’a pas grand chose à se reprocher. Très bon au service (9 aces), costaud sur les points importants (11 balles de break sauvées sur 11) et solide du fond du court (22 coups gagnants, 8 fautes directes), l’Américain délivre l’un de ses meilleurs matchs sur ocre. Dimitrov, de son côté, montre tous les progrès accomplis depuis une petite année. Malgré la frustration, il n’a jamais lâché l’affaire, restant dans son match et son heure est finalement venue. Un peu moins tranchant au service que l’Américain (7 doubles fautes) et commettant pas mal de fautes (22 fautes directes), c’est en restant très agressif (34 coups gagnants) qu’il a fini par arracher un dernier set. Reste à savoir lequel de ses excellents joueurs va réussir à s’imposer pour rejoindre les quarts de finale en Italie.
Insolite - Entre Fritz et Dimitrov, c’est un duel de superstitions On le sait, chaque joueur a ses petites habitudes pour rester au top sur le circuit. Face à l'exigence que représente une carrière de tennis professionnel, certains joueurs ont ainsi plaisir à se réfugier dans des comportements répétés. On pense naturellement à Rafael Nadal qui, lors de ses matchs, suit les mêmes routines depuis 20 ans. Cela dit, il n’est pas le seul. On peut par exemple citer Grigor Dimitrov puisque le Bulgare lit l’horoscope chaque matin ou encore Taylor Fritz qui a, semble-t-il, pris pour habitude de manger au même restaurant tous les soirs depuis son arrivée à Rome. C’est en tout cas ce qu’a laissé penser Morgan Riddle, la compagne du champion américain : “Le visage d’un homme qui nous oblige à dîner au même endroit tous les soirs parce qu’il devient superstitieux” (Instagram). Alors que les deux hommes vont s’affronter en huitième de finale, il ne reste plus qu’à savoir lequel de ses deux champions, très superstitieux, continuera sa route en Italie.
A Rome, Medvedev s’en sort, pas Rune ! L’hécatombe se poursuit en Italie. Après les forfaits de Jannik Sinner et Carlos Alcaraz, le tournoi a déjà eu à déplorer les éliminations de Casper Ruud, d’Andrey Rublev, de Novak Djokovic, de Rafael Nadal, de Ben Shelton et de Félix Auger-Aliassime. Ce lundi soir, c’est Daniil Medvedev et Holger Rune qui ont, à leur tour, tremblés. Holger Rune, en manque de confiance depuis des semaines, n’a pas su trouver la clef face à Sebastian Baez (2-6, 6-2, 6-3 en 1h48). Face à l’Argentin, 19e mondial et très à l’aise sur ocre, le Danois beaucoup trop fébrile prend déjà la porte en Italie. Auteur d’un excellent match (18 coups gagnants, 10 fautes directes), Baez réaffirme son statut de spécialiste du jeu sur ocre. Déjà titré à Rio de Janeiro et Santiago, le joueur d’1m70 se rassure après quelques tournois manqués (Monte-Carlo, Barcelone et Madrid). Daniil Medvedev, de son côté, a bien failli connaître le même destin que son bourreau de la finale 2023. Le Russe, tenant du titre, a en effet eu tout le mal du monde à se dépatouiller de Hamad Medjedovic (7-6, 2-6, 7-5 en 2h50). Malmené par un adversaire très opportuniste, le numéro 4 mondial a finalement utilisé toute son expérience pour se défaire d’un adversaire dangereux. Continuellement décrié pour son manque d’aisance sur ocre, le Russe réalise malgré tout une saison très honorable. Défendant son titre en Italie, il pourrait même profiter des contre-performances de ses rivaux habituels pour remporter Rome une deuxième fois. Pour une place en quarts de finale, Baez défiera ce lundi Hubert Hurkacz, tombeur de Nadal au deuxième tour. De son côté, Daniil Medvedev affrontera Tommy Paul (16e), très solide cette semaine.
Eliminée par Zhang, Osaka n’est pas encore satisfaite de son niveau de jeu : “C’est difficile d’être dans ce processus” Après plus d’un an d’absence, Naomi Osaka a fait son retour à la compétition cette année. Devenue mère en juillet 2023, l’ex numéro 1 mondiale continue sa montée en puissance. Enchaînant trois jolies victoires, Osaka a finalement calé face à Qinwen Zhang (6-4, 6-4). Interrogée sur sa belle semaine italienne, la quadruple vainqueure de Grand Chelem, peu à l’aise sur terre battue a cherché à positiver :  ”C’est une bonne semaine, mais c’est difficile d’être dans ce processus. J’ai hâte de revenir à mon meilleur niveau, mais je dois comprendre que ma fille n’a pas encore un an et que cela peut prendre du temps. J’apprendrai beaucoup de ce match contre une joueuse du top 10 comme Qinwen.” Prochaine étape pour Osaka : Roland-Garros.
Rétrospective #1 : Le jour où Federer remportait le seul tournoi sur terre battue bleue de l’histoire. C’était il y a tout juste 12 ans. Le 13 Mai 2012, Roger Federer avait remporté l’un des tournois les plus controversés de l’histoire du tennis. Depuis qu’il est passé sur ocre, en 2009, le Masters 1000 de Madrid occupe une place toute particulière dans le calendrier ATP. Désormais organisé à un mois du début de Roland-Garros, le tournoi est coché par la plupart des cadors du circuit. Cela dit, l'événement espagnol est également connu pour son originalité. Ion Tiriac, directeur du tournoi, a pris l’habitude d’innover afin d’attirer toujours plus. Après avoir fait construire le désormais mythique complexe de la Caja Magica, l’investisseur a fait des choix plus décriés. On notera bien sûr l’édition 2004 du tournoi où des mannequins avaient été embauchés pour ramasser les balles lors des matchs de soirée. Sans trop rentrer dans le détail, on peut simplement mentionner la réaction pour le moins surprenante d’André Agassi lorsqu’il avait été questionné sur ce choix : “ll était difficile, pour ne pas dire plus, de se concentrer sur la balle. Mais je suppose que j’avais un avantage. J’ai l’habitude de jouer avec ma femme (Steffi Graf). Mais les jupes ont l’air d’être un peu difficiles à porter pour courir. Je pense qu’elles devraient être plus courtes (sourire).” L’édition où le tournoi a réellement défié la chronique a eu lieu en 2012. Cette année-là, Madrid avait choqué le monde du tennis en modifiant la couleur de la surface de jeu. Abandonnant son oranger si caractéristique, la terre battue madrilène avait opté pour un bleu électrique. Justifiant ce choix plus que surprenant, Tiriac avait expliqué que ce changement avait pour objectif de permettre aux spectateurs et téléspectateurs de mieux voir la balle. Avant même le début du tournoi, cette innovation avait divisé les joueurs du circuit. En effet, n’ayant pas été consulté par l’ATP, la pilule avait du mal à passer pour certains. Si des joueurs comme Murray ou Tsonga, ont préféré attendre pour parler, d’autres avaient clairement fait savoir leur mécontentement. Le plus célèbre d’entre tous étant bien sûr le roi de la terre battue, Rafael Nadal. Avant le début du tournoi, il déclarait : “J’aime les changements quand ils apportent des progrès. Ce qui fait un grand tournoi, c’est l’histoire du tennis. Donc à mon avis, c’est une erreur. Les joueurs ne comptent pas, ils n’ont rien à y gagner. Une seule personne y gagne quelque chose : le propriétaire du tournoi.” Une fois le tournoi commencé, un problème, de taille, avait éclaté aux yeux de tous : l’ocre bleu était affreusement glissante. Malgré les critiques d’un bon nombre de joueurs, le tournoi, plus médiatisé que jamais, avait réussi son pari : attirer un très grand nombre de supporters. Cependant, les résultats de la semaine, très surprenants, ont vite jeté un froid sur l'enthousiasme de début de tournoi. En effet, Madrid perdait dès les huitièmes de finale son enfant chéri puisque Rafael Nadal (battu par Verdasco, 6-3, 3-6, 7-5). Le lendemain, Novak Djokovic, tenant du titre, se faisait éliminer par Janko Tipsarevic (7-6, 6-3). Très remontés contre l’organisation, les deux stars du tennis ne mâchaient pas leurs mots en conférence de presse. Ainsi, ‘Rafa’ prévenant le tournoi : “ Si les choses continuent comme ça, ce sera triste. Mais l’an prochain, il y aura un tournoi en moins dans mon calendrier.”. Du côté de Djokovic, l’écho était le même : "Je ne serai pas là en 2013 s’il y a encore cette terre battue. Le test a échoué.” Djokovic et Nadal éliminés, Federer avait, de son côté, parfaitement saisi sa chance. Se concentrant sur son tennis, le Suisse s’adaptait parfaitement à la surface pour s’imposer. Après un premier match très difficile face à Milos Raonic (victoire 4-6, 7-5, 7-6), Roger déroulait son tennis pour rejoindre la finale. Disposant coup sur coup de Gasquet (6-3, 6-2), de Ferrer (6-4, 6-4) et de Tipsarevic (6-2, 6-3), il rejoignait sans encombre la finale. Opposé à un Tomas Berdych très en confiance (le Tchèque n’ayant pas perdu un set du tournoi), l'irrésistible Suisse allait finalement s’en sortir après plus de 2h30 d’un combat très accroché (3-6, 7-5, 7-5). Questionné sur cette étrange surface, le champion se contentait de déclarer : "C’était dur de bien bouger sur cette surface, mais il faut s’adapter pour essayer d’en tirer le meilleur parti." Suite au tournoi, l’étau se resserrait autour de Tiriac. Avec les menaces de boycott de Djokovic et de Nadal, l’ATP avait les mains liées. Finalement, l’instance suprême du tennis a pris la décision d’interdire la terre battue bleue dès l’année suivante : “Quelle que soit la couleur, nous devons d’abord nous assurer que les courts sont sans risque et justes pour les joueurs.”. Ainsi, Madrid rentrait finalement dans le rang et, comme par magie, Nadal s’imposait dès l'année suivante.
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